1967 - The Piper at The Gates of Dawn [PINK FLOYD] [Album STUDIO]

THE PIPER AT THE GATES OF DAWN [PINK FLOYD] [Album STUDIO]




Tracklisting
Astronomy Domine
Lucifer Sam
Matilda Mother
Flaming
Pow R. Toc H.
Take Up Thy Stethoscope And Walk
Interstellar Overdrive
The Gnome
Chapter 24
The Scarecrow
Bike

PAGE DISCOGS

Un des 2 albums de Pink Floyd que je n'ai jamais pris le temps d'écouter. Je me demande encore pourquoi. D'autant plus que j'aime beaucoup Arnold Layne et See emily play.

Un chef d’œuvre du genre au milieu d'autres chefs-d’œuvre ! Quelle année ! Rien a voir avec ce que va devenir le Floyd ensuite, mais quelle claque ! Entre les chansons courtes, complètements azimutées (Lucifer Sam, entre-autres, est une bombe !) et les digressions d'Interstellar Overdrive, c'est un OVNI musical ! J'en sui fou ! Un disque qui m'a ouvert aux "musiques étranges" (et hors-cadre) pour la vie !

C'est un premier album qui a son charme, trés ancré dans son époque avec ses particularités. Je n'en suis pas particuliérement adepte, je l'écoute peu même si je l'ai beaucoup écouté quand je l'ai découvert. Il faut le connaitre, ne pas faire l'impasse quand on découvre Pink Floyd par n'importe quel album que ce soit je pense qu'il faut trés vite se pencher sur celui la, c'est l'oeuvre fondatrice. Etrange et déroutant, il pose les bases de la grande histoire floydienne tout en restant trés loin de la suite.
Mention spéciale pour Matilda Mother, les deux instrumentaux Interstellar Overdrive et Astronomy Domine ne m'ont jamais vraiment emballées. Mais à découvrir absolument.

galactor a écrit:

Un des 2 albums de Pink Floyd que je n'ai jamais pris le temps d'écouter. Je me demande encore pourquoi. D'autant plus que j'aime beaucoup Arnold Layne et See emily play.

Tu peux t'y mettre dès que possible ! On ne peut pas passer à côté du premier Pink Floyd avec Syd Barrett. J'adore cet album... même si il a 50 ans !

Un album qui a besoin de plusieurs écoutes je trouve. J'ai du mal avec certains titres (Interstellar a beau être une énorme expérience musicale, j'ai du mal !). Par contre, Chapter24, Mathilda May, The Scarecrow, Flaming et le connu Astronomy sont d'excellents morceaux !

Un album "de son époque", sans doute plus facile d'accès si on arrive au Floyd après avoir apprécié la pop des Beatles qui commençait à planer (et dont il est un héritier), que si on y est arrivé après The Wall ou Dark Side. Dans le premier cas, c'est réjouissant, dans le second, ça risque d'être déroutant voire consternant.
Mais il ne s'agit pas que de pop gentille. Astronomy Dominé est géant et pose les premières bases de la suite (sa reprise en live par Gilmour en 2015 était à tomber par terre).
On ne saura jamais ce que la carrière de Barrett aurait donné s'il n'avait pas déraillé... Mais il nous a fait là un grand album dans l'esprit de l'époque.

Astronomy Dominé à Orange était absolument superbe en effet. Heureux de l'avoir vécu !

The Piper at the Gates of dawn: mythe ou réalité?





Avec les années , chacun le sait, le Piper est devenu un album culte. Cité comme une référence bien plus qu'il n'est écouté au final, il reste souvent l'album préféré de ceux qui n'aiment pas Pink Floyd, utilisant régulièrement cet album pour le comparer au style "pompeux" , "pédant" et "ennuyeux" que le groupe a développé par la suite. Dés lors, plusieurs questions se posent: ce disque est-il réellement un incontournable du rock?Que serait devenu Pink Floyd sans cet album, et sans le génie de Barrett? Et que serait devenu cet album sans la réussite commerciale (et artistique) du Floyd?

Mais au fond, même si ces questions sont intéressantes, on se rend bien compte qu'il est impossible d'y répondre. Mieux vaut donc s'intéresser à la qualité de cet album et au talent de Syd Barrett et des autres membres.

Ce disque, je l’avoue, n’a jamais figuré parmi mes préférés, tant il est éloigné de l’univers floydien (même si celui-ci est assez difficile à définir), et tant la prédominance de Syd dans les compositions semble évidente. En décidant de chroniquer cet album, j’avais donc bien l’intention, sinon de le « démonter »,ou tout au moins d’en exposer les failles. A commencer par la pochette, dénuée d’intérêt et caricature du psychédélisme de l’époque (l’une des seules pochettes qui ne fut pas réalisée par le génial Storm Thorgerson et Hypgnosis). J’insère donc le disque dans la platine, et ouvre de grandes z’oreilles toutes prêtes à la critique. Et là, surprise ! Je n’ai rien à redire : cet album est un monument, qui devrait être interdit d’écoute au large de Marennes-Oléron, surtout à la veille de Noël. Tout d’abord, il est exceptionnel de par sa cohérence : le thème des contes et légendes, oscillant entre univers enfantin et cauchemardesque, est parfaitement bien développé tout au long du disque. Même si les titres ne s’enchainent pas, on peut considérer le Piper comme le premier album concept de Pink Floyd.
Ensuite, les titres sont quasiment tous d’une redoutable efficacité ; si les bases de chaque morceau sont en général très simples (écoutez le riff de guitare d’Interstellar ou la rythmique de Lucifer Sam pour vous en convaincre), c’est dans les arrangements que l’album tire toute sa richesse. Chaque note, chaque son nous invitent ainsi à découvrir des univers divers et colorés, toujours à la limite du bancal sans jamais se perdre totalement.
Pour parvenir à de telles atmosphères, Syd Barrett a développé des thèmes qui lui étaient chers sur une bonne partie de l’album, et a pris les rennes du groupe qui en a fait pour un temps son « leader ». Pourtant, ce sont dans les titres composés collectivement Pow R Toc H, Interstellar) que Pink Floyd prouve l’étendue de son génie. Que seraient Flaming ou Chapter 24 sans les coups de cymbale bien sentis de Mason, Pow R Toc H sans le piano somptueux de Wright. Quant à Waters, il nous offre "Take up thy stethoscope and walk" qui n’a rien à envier aux meilleurs titres de Syd. Le Piper est donc bien plus une œuvre collective qu’il y paraît au premier abord, et la cohésion entre les musiciens y est impressionnante.

Pourquoi, alors, le Piper ne fait-il toujours pas partie des favoris du Floyd ? est-ce parce que ce disque se dévoile trop rapidement et retombe un peu sur les derniers titres, à partir de the Gnome ? Ou parce qu’il est trop ancré dans une époque aujourd’hui révolue ? Peut-être tout simplement parce que les thèmes ne me touchent pas vraiment, et qu’il me manque un élément essentiel qui sera développé dans les albums solo de Barrett comme dans toute l’œuvre du Floyd : l’émotion. Mais bien sûr, cet avis très subjectif n’enlève rien à la qualité de cette œuvre grandiose.

Quelques infos sur l'album :

- enregistré entre février et juillet 1967 au studio 3 d'Abbey Road. Au même moment les Beatles enregistrent (studio 2) Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band. Malgré quelques fantasmes de fans relayés ici ou là, les deux groupes n'ont jamais rien enregistré ensemble. Pink Floyd sera juste présent ponctuellement au studio 2 pour assister à un enregistrement de "Lovely Rita" des Beatles.
- L'album sort le 4 août 1967 au Royaume Uni (mix mono) sous le label Columbia Records/EMI (catalog number: SX 6157). Le stereo mix sortira un mois plus tard (catalog number: SCX 6157).
- La sortie US date du 21 octobre 1967 [label: Tower Records - Catalog number: T5093 (mono) - ST5093 (stereo)]. L'album comporte alors une tracklist différente :
1: See Emiliy Play / Pow R. Toch (sic) / Take Up My Stethoscope And Walk (sic) / Lucifer Sam / Matilda Mother
2 : Scarecrow / The Gnome / Chapter 24 / Interstellar Overdrive
- En France, il sort sous le label Pathé Marconi (SCTX 340.568 / stéréo uniquement). Je n'ai pas de date...
- L'album est produit par Norman Smith. Recording Engineer : Peter Bown
- La pochette est réalisée par le photographe Vic Singh / l'image arrière est un dessin de Syd Barrett, d'après une photo du groupe prise par Colin Prime en juillet 1967.
- La voix que l'on entend au tout début de "Astronomy Domine" est celle de Peter Jenner, le premier manager du groupe.
- Deux outtakes seulement sont restées inédits (probablement perdues pour toujours) : "She Was a Millionnaire" et un crossfade entre "Bike" et "Interstellar Overdrive" (qui laisse penser à un ordre des titres différent du résultat final)

- De nombreuses rééditions Cd et vinyl existent. Principaux remasters : 1994 (stereo - Doug Sax), 1997 (mono - édition 30ème anniversaire), 2007 (mono & stereo / 40 ans - James Guthrie), 2011 (stereo - edition discovery)
- le mix mono de 2007 et le mix stereo de 2011 sont à ce jour les meilleures versions CD
- le vinyle (stereo) est ressorti en 2016 comme le reste du catalogue sous le label "Pink Floyd Records" - PFRLP1
- sur le remaster mono de 1997, il manque un accord à la fin de "Flaming"
- le coffret 3 CD de 2007 contient en bonus des prises alternatives et les singles de 1967
- il n'existe pas de version numérique HD ou multi canaux

C'est tout pour le moment !

Un très bon album ...je suis un peu nostalgique de cette époque ou le Floyd jouait à 12...

Quelques images.

La pochette arrière :


Je ne retrouve pas la photo ayant servi de base au dessin de Barrett, mais en voici une issue de la même session ( Ruskin Park, London, en avril 1967) qui est très proche :



Un aperçu de la vitrine 1967 de l'expo "Their Mortal Remains".

Photo prise par MOB:

On y voit la Fender Esquire de Syd (en fait une réplique, l'originale est perdue), qui est recouverte de miroirs pour réfléchir les effets lumineux lors de leurs concerts.
Egalement, le Binson Echorec Baby sur lequel elle était branché et qui donne ce son caractéristique du Floyd des débuts et le zippo qui servait de slide.

Le groupe avait aussi une deuxième Binson Echorec (la T5E) qui accueillait un autre pilier du son floydien : le Farfisa Compact Duo de Rick (instrument sur lequel il joua jusqu'en 2006).

Le Farfisa à Pompeii (en arrière plan):

Pour finir, voici un lien vers une interview de Vic Singh sur la création de pochette de l'album, avec quelques clichés alternatifs (où l'on apprend notamment que la lentille ayant servi à la prise de vue avait été donnée par George Harrison au photographe) : http://www.neptunepinkfloyd.co.uk/photographing-the-piper-cover-by-vic-singh-2

A noter :
le e accent aigu pour le titre "Astronomy dominé" sur le verso de la pochette.

Pinkisthecolour a écrit:

A noter :
le e accent aigu pour le titre "Astronomy dominé" sur le verso de la pochette.

Et le NICKY MASON qu'on ne trouve que sur les premières éditions, modifié par la suite.


Autre sujet : la bibliothèque de The Piper at The Gates of Dawn. L'album emprunte beaucoup à la littérature enfantine, ou à l'univers de la fantasy et SF par exemple, mais les références littéraires sont nombreuses.

Le titre de l'album bien sûr, est tiré de The Wind In The Willows de Kenneth Grahame (1908). Un classique de la littérature enfantine anglaise, avec des animaux pour personnages principaux. Le titre est celui du chapitre 7 et fait référence au dieu Pan.

Les mots d'introduction de "Astronomy Dominé" (noms de planètes, etc.) sont tirés d'un livre d'astronomie (ref. inconnue) et lus à travers un mégaphone par Peter Jenner.

La première version de "Matilda Mother" empruntait des passages de Cautionnaury Tales For Children de Hilaire Belloc (1907), un recueil de nouvelles, où des enfants étaient châtiés à cause de leurs mauvais comportements. Il y avait ainsi des vers tirés de "Jim: Who ran away from his Nurse, and was eaten by a Lion." ; "Henry King: Who chewed bits of string, and was early cut off in Dreadful agonies." ; "Matilda: Who told Lies, and was Burned to Death.". Après refus des ayants droits, Syd a dû réécrire des paroles originales pour cette chanson. On trouve finalement la première version sur l'édition anniversaire de l'album en 2007.

"The Gnome" fait évidemment très fortement penser à The Hobbit de Tolkien. Même si ça semble n'avoir jamais été assumé officiellement, certaines paroles ("eating, sleeping, drinking their wine", "he had a big adventure", ...) mettent la puce à l'oreille !  

"Chapter 24" tire ses paroles du I Ching (livre des changements), livre de méditation chinois sur les évolutions du monde qui nous entoure... le texte est inspiré du chapitre 24 du livre, qui décrit l'évolution de l'hexagramme de Fû ("all movement is accomplished in six stages").

Un peu de lecture en perspective !

Pour moi c'est le disque de Pink Floyd qui ne sonne pas comme Pink Floyd.Quand j'ai découvert le groupe,c'était les morceaux de Saucerful Of Secrets et de More qui étaient joués.Gilmour était arrivé dans le groupe et en avait radicalement changé le son.C'est ce son-là que j'aime.
Je ne déteste pas The Piper,mais à part Astronomy Dominé et Interstellar Overdrive qui annonce quand-même la couleur pour la suite,le reste sonne assez Beatles!

J.J. a écrit:

Autre sujet : la bibliothèque de The Piper at The Gates of Dawn. L'album emprunte beaucoup à la littérature enfantine, ou à l'univers de la fantasy et SF par exemple, mais les références littéraires sont nombreuses.

Le titre de l'album bien sûr, est tiré de The Wind In The Willows de Kenneth Grahame (1908). Un classique de la littérature enfantine anglaise, avec des animaux pour personnages principaux. Le titre est celui du chapitre 7 et fait référence au dieu Pan.

A l'origine l'album devait s'appeler "Projection".

heureusement ! mais heureusement qu'il y a 2 morceaux d'une très grande qualité pour sauver ce disque.

je les rappelles ou pas besoin ? Ma préférence pour interstellar que j'adore écouter !

pour le reste et bien ça a vieilli beaucoup vieilli ... c'est presque aussi nul que du Beatles ! c'est d'ailleurs du Beatles sur pas mal de titre, enfin plutôt on va dire du Beatles bien alcoolisé (ou autre si affinité) .

dumbangel a écrit:

A l'origine l'album devait s'appeler "Projection".

Titres de travail :

"Mathilda Mother > "Mathilda's Mother"
"Flaming" > "Snowing"
"Lucifer Sam" > "Percy the Rat Catcher"
"Bike" > "The Bike Song"

mdc a écrit:

heureusement ! mais heureusement qu'il y a 2 morceaux d'une très grande qualité pour sauver ce disque.

je les rappelles ou pas besoin ?  Ma préférence pour interstellar que j'adore écouter !  

pour le reste et bien ça a vieilli beaucoup vieilli ... c'est presque aussi nul que du Beatles ! c'est d'ailleurs du Beatles sur pas mal de titre, enfin plutôt on va dire du Beatles bien alcoolisé (ou autre si affinité) .

Ah ben tiens moi c'est exactement l'inverse: je zappe systématiquement "Interstellar overdrive", que je trouve totalement dénuée d'intérêt à part le riff de début et de fin. Dommage quand même, on mettait à la place "Arnold Layne" et "See Emily play" à la place, on avait un album quasiment unqiement rempli de pop songs barrettiennes merveilleuses...

pif floyd a écrit:

mdc a écrit:

heureusement ! mais heureusement qu'il y a 2 morceaux d'une très grande qualité pour sauver ce disque.

je les rappelles ou pas besoin ?  Ma préférence pour interstellar que j'adore écouter !  

pour le reste et bien ça a vieilli beaucoup vieilli ... c'est presque aussi nul que du Beatles ! c'est d'ailleurs du Beatles sur pas mal de titre, enfin plutôt on va dire du Beatles bien alcoolisé (ou autre si affinité) .

Ah ben tiens moi c'est exactement l'inverse: je zappe systématiquement "Interstellar overdrive", que je trouve totalement dénuée d'intérêt à part le riff de début et de fin. Dommage quand même, on mettait à la place "Arnold Layne" et "See Emily play" à la place, on avait un album quasiment unqiement rempli de pop songs barrettiennes merveilleuses...

Je zappe aussi, mais j'ai aussi du mal avec les pop songs barrettiennes

Pour moi seul Astronomy est digne d'intérêt, surtout en live (merci Gilmour)

J.J. a écrit:

mdc a écrit:

c'est presque aussi nul que du Beatles !

Désolé !

j'ai toujours été let it bleed et non let it be

Floyd_Le_Grand a écrit:

Je ne déteste pas The Piper,mais à part Astronomy Dominé et Interstellar Overdrive qui annonce quand-même la couleur pour la suite,le reste sonne assez Beatles!

Pour moi, Astronomy Dominé et Interstellar Overdrive sont les "morceaux "à part" de l'album.
Quand tu dis que le reste sonne Beatles, je pense que le reste sonne Barrett.
J'adore les textes ! De la poésie simple à traduire.
J'adore Flaming ! Suis-je le seul ? Pour le moment ce morceau n'a pas été beaucoup cité !

Je suis déçu que vous, les plus grand fans, ne sont pas plus enthousiasmer par ce premier album.

Piper est le plus grand album psychedelique de tout les temps (avec revolver et sgt ) On peut voir l'intelligence de Syd car c'est le sien. Les histoires raconté, les formulations la musique tout est incroyable. À part le 1er essaie de Waters Pow R Toch, je l'écoute sans rien zapper. Je trouve qu'il vieilli très bien... C'est sur qu'il faut se mettre dans une autre mentalité complètement pour embarquer mais une fois que tu y es c'est génial. Mais je comprend qu'on peut ne pas l'aimer... Ma copine ne veut rien savoir de Syd haha

Il n'est pas dans mon top 5 mais c'est juste à cause que la qualité est très très élever dans le répertoire du Floyd.

Longue Vie Piper Gates.

Floyd_Le_Grand a écrit:

Pour moi c'est le disque de Pink Floyd qui ne sonne pas comme Pink Floyd.Quand j'ai découvert le groupe,c'était les morceaux de Saucerful Of Secrets et de More qui étaient joués.Gilmour était arrivé dans le groupe et en avait radicalement changé le son.C'est ce son-là que j'aime.
Je ne déteste pas The Piper,mais à part Astronomy Dominé et Interstellar Overdrive qui annonce quand-même la couleur pour la suite,le reste sonne assez Beatles!

Je ne résiste pas a profiter de l'occasion de dire a Floyd le Grand: TOUT PAREIL, parce que ca n'arrive pas tout les jours.

Je considère aussi A Saucerful comme le premier album du Pink Floyd que j'aime...d'autant que le fantôme de Syd est toujours pressent, mais largement dilue - on le trouve sur Set the control et evidemment Jugband blues que j'aime beaucoup et fait une belle conclusion a cet album sur lequel l'avenir est en germe mais ce dessine.

Piper, c'est un autre trip, d'une autre époque, psychédélique certe, mais en format 3-4 min pour la plupart, l'oeuvre de Barret, dont je ne partage pas le culte, je ne nie pas qu'il était un véritable artiste-fou, mais méchamment rend grâce a dieu qu'il ait disjoncté permettant ainsi la venue Dave et les albums qui suivront...Le vrai Floyd, quoi.

Sinon, j'aime bien: See Emily play, the Scarecrow, ou Bike...surtout Arnold Layne qui n'est pas sur l'album...mais c'est plus du Barret's band que Pink Floyd (du moins le Pink que j'aime)...

Ca me fait rire les anti-Beatles.

Premierement parce que Pink Floyd eux-même
ont montré leur importance en mettant au moins
5-6 clin d'oeil au Beatles à travers leur répertoire.
Et aussi parce qu'il n'y aurait tout simplement pas eu
de Pink Floyd sans eux.