1969 - UMMAGUMMA [PINK FLOYD] [Album LIVE/STUDIO]

UMMAGUMMA [PINK FLOYD] [Album LIVE/STUDIO]




Tracklist:
*Live Album:
1. Astronomy Domine
2. Careful with That Axe, Eugene
3. Set the Controls for the Heart of the Sun
4. A Saucerful of Secrets

*Studio Album:
Richard Wright:
1. Sysyphus, Part 1
2. Sysyphus, Part 2
3. Sysyphus, Part 3
4. Sysyphus, Part 4
Roger Waters:
5. Grantchester Meadows
6. Several Species of Small Furry Animals Gathered Together in a Cave and Grooving with a Pict
David Gilmour:
7. The Narrow Way, Part 1
8. The Narrow Way, Part 2
9. The Narrow Way, Part 3
Nick mason:
10. The Grand Vizier's Garden Party, Part 1: Entrance
11. The Grand Vizier's Garden Party, Part 2: Entertainment
12. The Grand Vizier's Garden Party, Part 3: Exit

S'il y a un album de Pink Floyd que je n'écoute jamais, c'est celui-ci.
1ère partie live intéressante mais au son bien mauvais; et une 2ième partie studio ou chacun devait composer sa partie, sans intérêt. Cela préfigure peut-être déjà les carrières solo qui n'ont jamais atteint les sommets de perfection du groupe.
L'album semble avoir une certaine réputation en France, souvent cité comme référence par ceux qui l'ont découvert à l'époque... Pour moi qui suis né quelques années après sa sortie, c'est incompréhensible

Il a été primé en France du Grand Prix International du Disque Académie Charles Cros ! Ceci explique peut-être cela !

Et bien moi j'aime bien l'écouter de temps en temps, sans zapper un titre. Dingue je suis ? Sûrement !

La pochette est réussie. Je l'écoutais quand j'étais en fac. Plus aujourd'hui.

Je l'aime bien!Il fait partie des disque que j'aime le plus réécouter,avec More,Meddle et WYWH.

J'ai découvert Ummagumma environ 3 ans après sa sortie.
J'ai été pas mal de temps à écouter surtout la face 1 et 2 du premier disque.
A l'heure actuelle j'écoute plus souvent le disque studio.
Grantchester Meadows est un de mes morceaux préférés de Pink Floyd.

Ma chronique de l'album paru dans le deuxième numéro de Speak to m(E) :

C’est avec Ummagumma que Pink Floyd s’affranchira de son passé, quelque peu encombrant, de premier groupe psychédélique d’Angleterre. L’ombre de Syd planait encore sur A Saucerful Of Secrets, sublime disque, au demeurant, d’un groupe le cul entre deux chaises, entre passé prometteur et futur incertain.

Ce sera donc avec son successeur que le groupe fera le deuil définitif de la perte de son ancien leader. L’album d’un nouveau départ et du renouveau en quelque sorte. Le renouveau d’un groupe qui abandonnera, après l’ultime flop de Point Me At The Sky, le format pop du 45 tours et qui, pour mieux affirmer sa nouvelle profession de foi, livrera un double album à ses fans. Rien que ça. Car à présent, Pink Floyd c’est un vrai groupe et quatre individualités qui se partagent le nom, à l’image de la sublime pochette d’Hipgnosis sensée représenter le concept de la régression infinie.
Pas étonnant alors que les quatre musiciens aient choisi cette idée, plutôt saugrenue mais intéressante, d’attribuer à chacun un quart de face pour exprimer ce qu’il a à dire. Le concept est même poussé à l’extrême.
Chacun des quatre floyd travaillera seul dans son coin, en complète autarcie et sans l’aide d’aucun autre membre du groupe, jouant de tous les instruments et ne délivrant aux autres que le résultat final. Idée géniale certes, mais qui à l’écoute du résultat montre très vite la suffisance et les limites de celle-ci.
Tous les membres du groupe, aux travers de différentes interviews seront unanimes pour dire que si l’idée était bonne, le résultat n’aurait été que meilleur s’ils avaient remis à plat les chansons ensemble. Le disque studio, de par son concept même, manque donc cruellement d’unité. C’est Nick qui le premier en avril 69, soit déjà six mois avant même la sortie du disque pointe le problème majeur de cette fameuse face studio : « Saucerful était bien plus que la somme de nous quatre. C’était nous et ce que nous faisons ensemble qui fait le plus. Nous aimerions que le nouvel album soit un double avec la moitié de celui-ci en live, ou nous en jouant ensemble en tant que groupe. Cela permettrait à la fois de montrer ce que nous pouvons faire ensemble et ce que chacun de nous peux faire individuellement ».
C’est ainsi que le successeur de A Saucerful Of Secrets deviendra double et que le disque live verra le jour. Et malgré tout ce qu’auront pu dire à son propos les membres du groupe, ce live est bien un modèle du genre et a au moins le mérite d’exister.
L’expérience sera donc riche d’enseignements pour le groupe et ses membres. Il imposa d’ailleurs le Floyd à l’époque comme les dépositaires de la musique du futur si bien que même l’académie Charles Cros lui décerne le grand prix international du disque en 1969. Avec le recul, on peut affirmer que tout en étant l’album du groupe qui a le moins supporté le poids des années, il n’en demeure pas moins un vrai classique floydien par excellence.
Et si malgré tout, Ummagumma se révèle un disque bancal, et ce en partie à cause de son fatras de bonnes idées à moitié achevées, il n’en possède néanmoins un charme certain. Le charme de ses défauts en quelque sorte…

A présent l'album et moi :

J'ai acheté l'album après avoir découvert DSOTM en vinyl (merci tonton Claude) et m'être goinfré le coffret Shine On en 92 (encore merci tonton Claude pour ses bon plans pas toujours légaux me semble-t-il ).

Donc là je rentrais dans le détail de la discographie, c'était un classique dixit Culture Rock de M6, donc j'ai du me le procurer assez rapidement. Après l'argent ne coulait pas à flot, donc les achats étaient espacé dans le temps.

Pendant longtemps avant la découverte des pirates c'était l'un des seuls documents sonores du Floyd des débuts donc la partie live a beaucoup tourné sur la platine.

J'ai beaucoup aussi écouté la partie Studio, mais je dois avouer que c'est un album que j'écoute peu à présent.

David Gilmour rachète la console WEM d'Ummagumma

C'est le seul album de Pink Floyd que je déteste. À part Grantchester je n'y arrive juste pas. En revanche, je le trouve essentiel à leur histoire. Il n'aurait pas eu de Echoes sans Ummagamma mais bon...Mise à part pour ma collection, cet album reste précieusement dans ma bibliothèque.

Album très intéressant ou on s'aperçoit vite que chaque membre des pink floyd sont comme des canards sans tête quand ils sont seuls. Ça part dans tous les sens, ça a souvent ni queue ni tête. C'est même parfois pénible à écouter. Chaque membre seul de ce groupe est "moyen" leurs carrières solo le demontrera.
Venons au positif. La partie live que j'écoute souvent mais presque toujours avec le 33 tours car le son est plus agréable. Premier témoignage du Pink floyd en live avec des titres incontournables. On comprend le fonctionnement du groupe ou chaque membre fait l'osmose du groupe. Il n'y a pas un des 4 moins important que les 3 autres quand ils jouent comme ça.

Un des albums qui fait que le Floyd est Floyd, avec ce jus musical qui ne ressemble à aucun autre. Avec More, cet album jette les bases de tout ce qui va venir. Le groupe abandonne les canons du rock et expérimente, trouve un son, une respiration, suspend la musique au dessus du genre "rock". Il trouve une suite 70s à la pétillance de la musique de Barrett des 60s. En un mot : GENIAL !
Impossible d'englober la musique de Pink Floyd sans le parfum d' Ummagumma.
Une de mes madeleines de Proust.

Quelques infos sur l'album :

*ALBUM LIVE :
- l'enregistrement a lieu au Mothers Club de Birmingham le 27 avril 1969 et au Manchester College Of Commerce le 2 mai 1969 (alors que c'est indiqué June 1969 sur la pochette).
- L'album est produit par Pink Floyd, ingénieur du son Brian Humphries.
- Deux concerts sont enregistrés : le premier avec un groupe très en forme et des prestations exceptionnelles, mais une prise de son moyenne ; le second à l'inverse (prise de son OK, mais "mauvaises" prestations). Au final, seule la dernière partie de "A Saucerful of Secrets" est tirée du concert de Birmingham, le reste vient principalement de Manchester. Ce qui relativise quand même beaucoup le fait que ce soit une mauvaise prestation...
- Les parties vocales ("Set The Controls" notamment, mais sans doute les autres également) ont été réenregistrées en studio, vraisemblablement parce que l'enregistrement live sur 4 pistes ne permettait pas la capture des voix.
- Le morceau "Interstellar Overdrive" était également prévu sur l'album, mais a finalement été retiré (sans doute pour des problèmes de place).
- Cet album devait alors constituer les versions définitives de ces morceaux... qui n'auront pourtant pas fini leur carrière live et subiront encore des évolutions... pour notre plus grand plaisir !

*ALBUM STUDIO :
- l'enregistrement se déroule entre novembre 1968 et juillet 1969 aux studios 2 et 3 d'Abbey Road.
- L'album est produit par Norman Smith, ingénieur du son Peter Mew.
- Deux outtakes sont issus des mêmes sessions : "Embryo" et "Biding My Time", ces morceaux finiront sur des compilations.
- C'est également à cette période (31 janvier 1969) que Rick enregistre pendant trois heures sur l'orgue du Royal Albert Hall. Peu d'informations subsistent de cette session, seul un passage a été extrait pour "Autumn '68" paru en 2014 sur l'album The Endless River.
- enfin, un morceau inachevé : "One Night Stand", également composé par Rick est enregistré à cette période et servira de base à "Summer '68", qui sera publié sur l'album suivant.
- Le "concept" de l'album (faut-il le rappeler ?) : chaque membre dispose d'1/2 face du disque, soit environ 10-12 minutes pour composer et enregistrer à sa guise, en solo.
- Lindy Mason, joue de la flûte sur "The Grand Vizier's Garden Party"
- Norman Smith jouerait de la batterie sur "Sysyphus" (non vérifié)

- Le double album sort le 7 novembre 1969 au Royaume Uni sous le label Harvest Records/EMI (catalog number: SHDW 1/2). L'un des tous premiers albums sous ce label (qui suivra ensuite le groupe pendant longtemps).
- La sortie US date du 8 novembre 1969 (label: Harvest Records/Capitol - Catalog number: STBB-388).
- La pochette est réalisée par HIPGNOSIS et constitue un montage de 4 photos prises dans un manoir de Great Shelford, un village près de Cambridge. L'arrière de la pochette montre l'équipement du groupe exposé avec les roadies sur l'aéroport de Biggin Hill.
- L'expression "Ummagumma" désigne l'acte sexuel en argot de Cambridge.

- Principaux remasters : 1994 (Doug Sax), 2011 (édition discovery - James Guthrie)
- le remaster de 2011 est meilleur que le précédent sur la partie studio. Pas de réelle différence sur le live.
- le vinyle est ressorti en 2016 comme le reste du catalogue sous le label "Pink Floyd Records" - PFRLP4
- il n'existe pas de version numérique HD ou multi canaux

C'est tout pour le moment !

Sur la partie live, je suis un peu septique sur le fait que seules des voix aient été refaites en studio.

Sur les roio divers zévariés, il y a des éléments que je ne retrouve pas (et surtout pas en 69, à la rigueur deux ans plus tard une fois les titres bien plus rôdés), comme le woodblock sur careful, le solo de clavier (farfisa?) également sur le début de Careful qui me semble bien trop élaboré niveau construction mélodique et dynamique pour avoir été improvisé...

Est-ce qu'on a une prise non officielle des concerts concernés pour comparer ?

Infos très intéressantes, dont certaines que je ne connaissais pas.

Le mixage de 2011 est aussi meilleur que celui de 1994 pour la partie live (la version de 1994 est plus pêchue, avec pour effet de gommer toute l'ambiance onirique, qui fait justement la valeur de ce live).

J'avais été un peu déçu lorsque j'avais appris que le live était "bidonné". Après, j'ai pris conscience que l'histoire du rock est parsemée de "faux" disques live. Je continue cependant à adorer ce live de 1969 : c'est quasiment ce que je préfère du groupe (je l'écoute sans m'en lasser depuis une trentaine d'années).

Un mystère persistant : qu'est devenu le Interstellar Overdrive enregistré à cette occasion ? Il n'a pas été publié dans le dernier coffret du groupe

P a écrit:

Est-ce qu'on a une prise non officielle des concerts concernés pour comparer ?

Je ne crois pas que ces deux dates existent en version bootleg.
J'ai aussi de gros doutes sur le fait qu'il n'y ait que les voix qui ont été refaites en studio. On a sans doute droit à quelques overdubs pour "embellir" la chose... je ne connais pas d'enregistrement live officiel non bidonné !
Pour autant, je pense qu'on a là une représentation assez fidèle de ce que le groupe présentait à l'époque sur scène.

Sisyphus a écrit:

Un mystère persistant : qu'est devenu le Interstellar Overdrive enregistré à cette occasion ? Il n'a pas été publié dans le dernier coffret du groupe

Le titre circule depuis plusieurs années (2009) parmi les fans. On le trouve assez facilement, avec des mix alternatifs des 4 autres morceaux live de l'album. C'est effectivement bien dommage qu'il n'ait pas été inclus dans le coffret.

Ummagumma reels:

D'autres images en lien avec l'album.

La pochette arrière :



Les deux personnes présentes sont les roadies Alan Stiles (qui deviendra célèbre pour son petit déjeuner) et Peter Watts. L'équipement du groupe est disposé à la manière des modèles "éclatés" qu'on trouve dans certaines revues techniques.
une photo alternative issue de la même session (avec le groupe cette fois - il en existe plusieurs) :

Spoiler:

La pochette intérieure :



Gilmour est photographié devant le Elfin Oak (un tronc d'arbre avec des nains dessus, que l'on trouve à Kensington Gardens).

Elfin Oak:

Waters est photographié avec sa femme Judith Trim. La légende précise "Roger Waters (and Jude)". La photo et la légende seront modifiées après la séparation du couple... puis rétablies sur les rééditions les plus récentes de l'album.

Concernant l'image principale de la pochette : elle a été prise à l'arrière de la Trinity House (adresse : 11 Cambridge Road, Great Shelford). Le lieu n'est pas neutre pour le groupe : c'est à cet endroit qu'a eu lieu en octobre 1965 un concert réunissant entre autres the Tea-Set et Jokers Wild, à l'initiative de Storm Thorgerson (Paul Simon était également de la partie).

Anecdote : la pochette de l'album Gigi posé par terre sur l'édition originale a été supprimée pour des questions de droits des éditions US, canadienne (remplacée par un carré blanc) et australienne (complètement effacée).
Anecdote 2 : sur la pochette originale, on a successivement les photos avec Gilmour assis à l'avant, puis Waters, Mason et Wright. La dernière image montre la pochette de A Saucerful of Secrets. Lors des rééditions ultérieures (CD et LP), la séquence se répète à l'infini.


Côté matos, une nouveauté fait son apparition lors des concerts de 1969 : l'Azimuth Coordinator. Un boitier muni de leviers (actionné par Wright) permettant d'envoyer des sons sur les hauts parleurs disposés en quadriphonie dans la salle de concert. Il était notamment utilisé lors de la séquence des pas au milieu de "Cymbaline"/"Nightmare". 
Une photo de l'azimuth Coordinator à l'expo "Their Mortal Remains".

Photo prise par MOB:

Il me semble que c'était plus que de la quadriphonie!J'avais lu quelque part qu'il y avait si je me souviens bien,37 enceintes.Pourquoi 37 ???

Floyd_Le_Grand a écrit:

Il me semble que c'était plus que de la quadriphonie!J'avais lu quelque part qu'il y avait si je me souviens bien,37 enceintes.Pourquoi 37 ???

Parce qu'ils avaient paumé la 38ieme...

Je voulais faire la blague, mais j'ai pas osé

Cagliostro a écrit:

Floyd_Le_Grand a écrit:

Il me semble que c'était plus que de la quadriphonie!J'avais lu quelque part qu'il y avait si je me souviens bien,37 enceintes.Pourquoi 37 ???

Parce qu'ils avaient paumé la 38ieme...  

Je pense plutôt que le journaleux qui avait fait l'article,s'était emmêlé les pinceaux en comptant les enceintes!

J.J. a écrit:

Le titre circule depuis plusieurs années (2009) parmi les fans. On le trouve assez facilement, avec des mix alternatifs des 4 autres morceaux live de l'album. C'est effectivement bien dommage qu'il n'ait pas été inclus dans le coffret.

Oui, je l'ai aussi écouté en version "pirate". C'est d'autant plus incompréhensible qu'il n'ait pas été inclus dans Early Days. Logiquement, cela aurait dû être le premier titre à se voir cocher pour constituer ce coffret. Un vrai morceau inédit dans la discographie officielle et surtout artistiquement réussi (longue et belle version). Il n'y en a pas tellement dans Early Days.

P a écrit:

Sur les roio divers zévariés, il y a des éléments que je ne retrouve pas (et surtout pas en 69, à la rigueur deux ans plus tard une fois les titres bien plus rôdés), comme le woodblock sur careful, le solo de clavier (farfisa?) également sur le début de Careful qui me semble bien trop élaboré niveau construction mélodique et dynamique pour avoir été improvisé...

Je viens de réécouter le live at Paradiso (9 août 1969) et les deux éléments que tu cites sont présents sur cet enregistrement théoriquement non retouché !  

Floyd_Le_Grand a écrit:

Il me semble que c'était plus que de la quadriphonie!J'avais lu quelque part qu'il y avait si je me souviens bien,37 enceintes.Pourquoi 37 ???

Je ne sais pas combien d'enceintes en tout, mais tout ce que j'ai pu lire c'est que celles-ci étaient disposées en 4 "groupes" autour de la salle.

Sisyphus a écrit:

Oui, je l'ai aussi écouté en version "pirate". C'est d'autant plus incompréhensible qu'il n'ait pas été inclus dans Early Days. Logiquement, cela aurait dû être le premier titre à se voir cocher pour constituer ce coffret. Un vrai morceau inédit dans la discographie officielle et surtout artistiquement réussi (longue et belle version). Il n'y en a pas tellement dans Early Days.

Je crois que les bandes originales ont été "perdues" et ne sont en tous cas plus entre les mains du groupe... les morceaux qui circulent aujourd'hui seraient issues d'une copie mp3. Ce qui n'enlève rien à leur excellente qualité, mais qui peut expliquer leur non diffusion dans le coffret !

J.J. a écrit:

P a écrit:

Floyd_Le_Grand a écrit:

Il me semble que c'était plus que de la quadriphonie!J'avais lu quelque part qu'il y avait si je me souviens bien,37 enceintes.Pourquoi 37 ???

Je ne sais pas combien d'enceintes en tout, mais tout ce que j'ai pu lire c'est que celles-ci étaient disposées en 4 "groupes" autour de la salle.

Ce que j'avais lu laissait supposer (ou j'avais mal interprété)que c'était 37 enceintes réparties régulièrement tout autour de la salle,mais je pense que tu as raison!Le gars qui a compté a du additionner les voies grave/médium/aigu,et le doublement de certaines.Logiquement le nombre devrait être paire,mais il en a peut-être oublié une,ou a compté une boite qui traînait là mais n'avait rien à voir avec une enceinte.Si on avait un schéma de l'Azimut Coordinator,on comprendrait mieux comment tout cela fonctionnait!

Floyd_Le_Grand a écrit:

Si on avait un schéma de l'Azimut Coordinator,on comprendrait mieux comment tout cela fonctionnait!

C'est vrai que le fonctionnement du zinzin parait toujours un peu mystérieux... on voit un peu Rick "touiller" sur l'Azimuth dans une vidéo (Royaumont '71 je crois), mais j'ai un peu de mal à comprendre le rôle des deux leviers et la manière dont le son était spatialisé. (ou même le rendu que ça pouvait avoir, d'ailleurs)

En fouinant un peu sur le web,j'ai trouvé un schéma de principe.Il y a un potentiomètre simple permettant de faire la balance entre les voies gauche et droite,et un potentiomètre double permettant de faire la balance avant/arrière.Tout bête en fait.Et il s'agit bien dun système disposé en quadriphonie,donc les "37" enceintes étaient regroupées en 4 groupes!


http://www.diystompboxes.com/smfforum/index.php?topic=109313.0