votre rencontre avec les Pink Floyd !!!!

Salut les Floydiens !

Je crée ce petit topic "comment avez-vous rencontrez les Floyds ?"... Topic qui a peut-etre déjà été crée, vu que je suis nouveau, bin tant pis pour les anciens

Donc je m'explique : il serait interessant que chacuns evoquiez le : où ? quand ? comment ? avec quel album ? vous avez rencontrés les PF...
Cela pourrait etre fun de mettre quelques lignes sur cette rencontre musicale et de connaitre celle-ci a travers les différentes generations presentes sur le forum...

Voila ! je commence !
J'ai 30 ans et mon enfance a baigné dans le monde du jazz/blues/rock 70th (jimmy hendrix,the who, led zep, stevie ray vaughan, sweet smoke, gary moore..... et blabla bla blabla ).
Mes parents tenaient un Bar/Concert (jviens d'inventer le nom ) avec une collection d'albums assez enorme (en qualité et en quantité) et parmi ses albums j'ai decouvert UMMAGUMMA qui m'a completement téléporté dans une autre dimension, j'avais 8 ans en 1988 (et trés sage , encore sage aujourd'hui, je le signale )... J'ai ensuite recherché a elargir ce fameux groupe PF et decouvert ECHOES... Et Là ! la fan-attitude a commencé !!!!

Voilà pour moi !

@ bientôt de vous lire

En 1974 (pfiou, ça fait un bail), mes parents ont eu la bonne idée d'inviter une cousine (fan de PF) à passer l'été chez eux. Elle s'y est beaucoup plu, et pour les remercier, elle leur a offert un disque qui était un véritable ovni à l'époque, j'ai nommé MEDDLE.

Et moi, du haut de ma première année, j'étais effrayée et fascinée en entendant le "fantôme" de One of these days". C'est ainsi que tout a commencé pour moi.

5 ans plus tard mon père achetait The Wall, et là encore je regardais, fascinée, les dessins à l'intérieur du 33 tours. Et l'album tournait sans arrêt sur la platine. Il est resté imprimé dans ma mémoire, tout comme Meddle.

Ce n'est qu'à 15 ans, en 1988, que j'ai commencé la fan attitude, c'est à dire à acheter tout ce qui était estampillé PF. Mes potes se fichaient de moi, ils disaient que j'écoutais la musique de mes grands parents mais peu importe. Je m'en foutais royalement. Quand j'ai vu The Wall au ciné en 1988, je suis tombée sur le ***. J'ai ensuite loué 7 fois la VHS, jusqu'à ce qu'une copine me l'enregistre avec un système à double magnétoscope. J'étais totalement dedans et je voulais devenir "Pink".

Comme disait ma mère à l'époque : "Ca lui passera."

Et non, chère maman ! 22 ans plus tard, je suis toujours aussi accro et je m'aprête à vivre l'évènement que j'attends depuis 20 ans, voir The Wall joué en live par son divin créateur.

Etant plutôt Hard à l'époque puisque fan de Led Zeppelin, Deep Purple, la grosse claque en 1971 lorsque j'ai écouté "Meddle" qui, pour moi, reste un album à part. J'étais devenu accro. Et puis deux ans plus tard DSOTM, le phénomène. Ensuite premier concert à la Halle de la Villette en 1977 pour la sortie d'"Animals" ...

Ah... la rencontre avec PF !

De mémoire, pour moi c'était le soir du 30 décembre 2003 (lorsque j'avais 14 ans), alors que Arte diffusait une version quelque peu écourtée de PULSE. J'étais alors dans ma chambre et mes parents regardaient le concert. Je suis passé par hasard dans le salon à ce moment-là et je suis tombé sur le tout début du clip de On The Run (avec le gars qui est cloué dans un lit d'hôpital et qui a des hallucinations). Je me souviens avoir été comme hypnotisé par ce clip que je trouvais bien étrange et surtout par cette musique qui semblait "ne jamais commencer" (j'utilise là mes propres mots). Je n'arrivais pas à dire si je détestais ou pas et j'ai demandé à mes parents ce que c'était. Ils m'ont dit que c'était Pink Floyd et que cette chanson était issue de l'album Dark Side Of The Moon, qu'on avait chez nous.

Ni une ni deux, je mets l'album dans ma chaîne hifi, je passe rapidement les chansons pour retrouver On The Run, je la réécoute et je me dis au fond de moi : "mais qu'est-ce que c'est que ce truc". J'écoute le reste, à commencer par Breathe (qui me dit vraiment quelque chose, comme si je l'avais déjà entendue), puis Time et ses bruitages d'horloge, The Great Gig In The Sky (le son de la slide me faisait penser à un documentaire sur Hawaï, je sais pas pourquoi ), etc... je me souviens avoir particulièrement accroché sur Us And Them qui a été mon morceau préféré pendant des semaines. En écoutant Dark Side Of The Moon que j'ai très vite apprécié (sachant tout de même que pendant un moment, je zappais systématiquement On The Run car je ne la supportais pas, elle me foutait trop mal à l'aise), je me suis rendu compte que c'était une musique que j'aimais vraiment : jamais je n'avais entendu quelque chose d'aussi soigné pour l'époque, d'aussi avant-gardiste. J'avais l'impression d'être ailleurs quand j'écoutais ce disque. Rien à voir (je trouvais !) avec les Beatles que j'écoutais en boucle depuis mes 8 ans.

Très rapidement, je me suis aperçu que mes parents avaient deux autres albums : Meddle et Atom Heart Mother. Il faut savoir que j'ai détesté Atom Heart Mother à la première écoute. En revanche, j'ai adoré Meddle et notamment Echoes. Et là encore, Echoes a été le morceau que j'ai écouté en boucle pendant des semaines. N'ayant pas aimé Atom Heart Mother (2e écoute, ça passait toujours pas à part peut-être If ou Summer 68), je me suis dit qu'il serait plus sage de prendre un best of, en l'occurence le best of Echoes. Et là, re-claque ! cette fois, c'est Astronomy Domine, Another Brick In The Wall, Sorrow, Marooned, High Hopes, Shine On... autant dire que ça y est, j'aimais ce groupe. Dans les mois qui suivent, j'ai donc écouté tous les albums du groupe, un à un, et un à un je les ai tous apprécié, sans exception. Il y a quand même trois albums que j'ai mis beaucoup de temps à aimer : Atom Heart Mother (trop strange), The Final Cut (trop lent), A Momentary Lapse Of Reason (trop vide ?). Mais j'ai fini par les apprécier aussi à leur juste valeur.

Quelque part, je suis content d'avoir découvert le Floyd avec une chanson moins connue comme On The Run.

Et en mai 2005, je me suis inscrit sur un certain forum, où j'ai rencontré des tas de gens sympas !

Voilà pour moi, ça me fait plaisir de raconter ça à nouveau

Citation :

Quand j'ai vu The Wall au ciné en 1988, je suis tombée sur le ***. J'ai ensuite loué 7 fois la VHS, jusqu'à ce qu'une copine me l'enregistre avec un système à double magnétoscope. J'étais totalement dedans et je voulais devenir "Pink". Comme disait ma mère à l'époque : "Ca lui passera." Et non, chère maman ! 22 ans plus tard, je suis toujours aussi accro et je m'aprête à vivre l'évènement que j'attends depuis 20 ans, voir The Wall joué en live par son divin créateur.

Je comprends mieux l'effet que ça doit te faire aujourd'hui de voir Waters rejouer The Wall

Pour ma part, je situe la rencontre en 1988. J'avais 11 ans à l'époque et mon cousin, d'une quinzaine d'années plus âgé s'était mis en quête de me former une "culture rock". Je lui passais donc régulièrement des cassettes vierges (l'ancêtre du mp3 ), qu'il se chargeait ensuite de remplir de bonnes musiques. Une de ces K7 m'a marqué à vie : il s'agit de l'album The Wall.

A cette époque, je me passais THE WALL en boucle, jusqu'à l'usure de la bande (véridique : j'ai dû à un moment "réenregisrer" l'album sur une autre cassette, car la première avait lâché) et je me suis longtemps refusé à écouter autre chose de ce groupe qui ne m'inspirait pas tellement... peur d'être déçu certainement.

Quelques mois plus tard, j'ai la chance de voir le film d'Alan Parker au cinéma, lors d'une projection "spéciale" (je ne sais plus à quelle occasion...). Deuxième claque. Ce film reste un de mes films cultes. J'ai dû le voir des dizaines de fois, toujours avec la même émotion.

En 1990, je suis devant mon poste TV en direct pour voir Roger Waters construire son mur à Berlin, là où certains se sont battus pour en faire tomber un autre... Je jalouse secrètement les spectateurs présents sur place et dès lors, voir THE WALL en live devient un réel fantasme (sur le point de se réaliser 20 ans plus tard !)

Au fil des années, je m'initie finalement peu à peu à la carrière du groupe (via la médiathèque de mon quartier). Je garde surtout un souvenir particulier de Ummagumma, More et surtout Meddle. Certains morceaux de ces albums m'évoquent irrévocablement des souvenirs précis... sorte de "madeleine" musicale Avec le temps, j'en arrive à connaître (avec joie) toute la discographie.

En 1992, c'est la descente irrévocable vers le fanatisme profond : je bave devant la vitrine de mon disquaire qui expose outrageusement le coffret SHINE ON (je mettrai 7 ans à pouvoir me le payer ). L'année suivante, c'est la réédition 20ème anniversaire de Dark Side Of The Moon... et mon premier CD ! Puis 1994, c'est l'annonce d'un nouvel album et d'une tournée. Je suis de la partie, ce 11 août 94 sur l'esplanade des Quinconces à Bordeaux (je n'aurais manqué ça pour rien au monde).

Durant les années qui suivent, je vis ma passion en solitaire, car peu de gens autour de moi la partagent avec autant de force. C'est donc avec une immense joie qu'au début des années 2000, je découvre internet d'une part, mais aussi les premières versions de ce forum. Simple lecteur au départ, je deviens membre à part entière de cette communauté depuis la version Aceboard.

J.J. a écrit:

Durant les années qui suivent, je vis ma passion en solitaire ...

Ah ! les plaisirs solitaires ...

Au sien de mon milieu professionnel, je fais découvrir PINK FLOYD à des "petits jeunes" qui ne connaissaient pas du tout ce groupe et qui, pour quelques eux, sont devenus fan ...

Désolé, j'ai des moufles aujourd'hui, il fallait lire :

Au sein de mon milieu professionnel, je fais découvrir PINK FLOYD à des "petits jeunes" qui ne connaissaient pas du tout ce groupe et qui, pour quelques uns, sont devenus fan ...

MGM a écrit:

Désolé, j'ai des moufles aujourd'hui

...et tu ne connais pas le bouton "éditer" (cf. en haut à droite de ton message), qui te permet de corriger une éventuelle faute de frappe

moi c'etait un soir quand j'avais 14 ans , j'avais un pote qui ecoutait Ummagumma en boucle mais ca m'a fait tilt ce soir la car la nuit les sons ressorte vachement bien ( d'ailleurs il est trop trippant a ecouter dans le noir cet album enfin perso ) et je lui ai demander ce que c'etait , et oui Pink Floyd. Au matin au réveil je dis a ma mere ouah j'ai decouvert un groupe trop génial et me demande ce que c'est et quand je lui ai dit , elle me dit " mais c'est pas nouveau ma chérié !" et file dans le salon et me montre plusieurs vinyle dont " delicate sound of thunder ", " wish you were here " , et " dark side of the moon " , ouah et la a commencer ma folie PF et direct j'ai voulu avoir toute la discographie et voila depuis mes 16 ans je l'ai !!!et j'en prend enormement soin a tel point que les ai tous gravés pour ne pas abimer les originaux ( oui je sais j'ai des toc !! ) et depuis je gonfle mon entourage qui ne comprend toujours pas pourquoi et comment je peux aimer vu mon age ( qui n'a rien a voir ) et le pire a été quand je me suis tatouée tout le flan droit avec un mix de toute les pochette de PF !!!

Dans les années 81-82, mon frère écoutait à l'époque The Wall - Wish you..., écoutant d'une oreille distraite, plus occupé à l'époque par Supertramp, et puis la fièvre est venue petit à petit.
Depuis mon amour pour ce groupe n'a cessé de se renouveler.

laeti a écrit:

la nuit les sons ressorte vachement bien ( d'ailleurs il est trop trippant a ecouter dans le noir cet album enfin perso )

Jte dirai meme qu'il est carrement different dans le noir... avec mon pere on se faisait plaisir en l'ecoutant dans le bar toutes lumieres eteintes avant d'attaquer le nettoyage apres une longue night (j'avais 14 piges...et volontaire... mes parents n'etaient pas des tortionnaires )...

En 1987 un camarade de classe plus agé que moi (j'avais 11 ans...) me passa une K7 avec une pochette étrange à fond noir avec un quart de cercle en haut à gauche et quelques motifs barilolés en bas. C'était The Final Cut...
En bon élève studieux je mis la petite bande magnétique dans mon Walkman qui ne me quittait jamais, et là :

Un torrent d'émotions et de sensations me traversa alors l'échine, cette voix intense et sèche comme une trique ajoutée à des accords plaqués en toute subtilité provoquèrent en moi une extase non feinte.

Je ne retrouvai que très rarement cette sensation avec un autre album par la suite...

Dans la foulée j'appris que le groupe en question avait sorti un nouveau skeud, que je m'empressa d'acheter fébrilement et tremblant :

et là ce fût le drame...

if : j'ai en quelque sorte pris ton relais!!!

marsu : whaou!!!!!!!! commencer le floyd sur 'on the run" c'est bien hardcore!! j'attend le gars qui les as découverts sur "a new machine"

Pour ma part ce fut en 1988, j'avais 7 ans et ma mère a achetée "delicate sound of thunder" à mon père qui les suivait depuis wish you were here.
Donc dans la voiture familiale on écouté ce live en boucle (merci papa) et la chanson dogs of war m'avait bien marqué surtout la partie solo quand ça s'alourdi avec le saxo, puis j'écoutais les vinyles de "the wall", "a momentary lapse", "saurceful" et "a nice pair".
En 1989 en vacances à la plage mon père à mis FR3 pour regarder le concert de venise et voir le coucher de soleil a travers la fenêtre, à jamais inoubliable...

Sympa de lire toutes vos histoires !

De mon côté, quand j'étais au collège, en 4eme je crois, le copain de ma soeur de l'époque a eu la bonne idée de lui montrer le film The Wall (pour l'impressionner ??). Elle s'est ensuite fait gravé un CD simple reprenant les plus gros tubes du disque et on a écouté ce CD des centaines de fois. Puis toute seule, j'ai voulu découvrir d'autres disques du groupe et à la médiathèque j'ai emprunté ce qui était disponible, à savoir The final cut et Ummagumma. Ouille ! J'étais perplexe à l'écoute de ces CD et les ai vite rendus.
Lors d'un séjour aux USA j'ai acheté le live Is there anybody out there ?, vu que je connaissais bien The Wall et qu'il était moins cher qu'en France, mais c'était tout.

Puis finalement, en 2004 je crois bien (à 15 ans) j'ai décidé d'acheter le best of, le meilleur moyen pour ne pas être déçue. C'est de ce moment que je date ma véritable découverte de Pink Floyd. Je me souviens avoir mis le premier CD dans la chaîne familiale, et m'en être pris plein la gueule. Je ne connaissais pas le nom des morceaux mais j'étais particulièrement marquée par "la 5", Echoes !

Après, je suis retournée à la médiathèque et j'ai petit à petit complété ma collection... J'étais totalement vierge d'infos sur le groupe, je ne connaissais même pas les membres, et j'ai tout découvert en lisant ce forum (je passais des heures à lire la section "Speak of floyd" pour découvrir la vie ) Je me souviens de la joie de découvrir la version complète d'Echoes, les trips sur Welcome to the machine ou Pigs, la déception incrédule après avoir acheté The Division Bell... J'ai gravé la majorité de ces CDs venant de la médiathèque, acheté ou reçu les quelques qui me manquaient (Animals, CD-récompense après mon opération des dents de sagesse ). Un jour, quand je serai vieille et riche, je m'achèterai le coffret Oh by the way tiens !

Et heureusement, cette découverte de PF est arrivée à temps pour que je ne puisse pas rater David à Vienne en 2006. Ah, la claque de voir dans mes jumelles ces mêmes moues que j'ai observé des milliards de fois sur le Live à Pompei et toutes les vidéos que j'avais téléchargées comme une grosse dingue... l'incrédulité de se dire "putain, ce mec-là en face, à quelques mètres de moi, c'est une LÉGENDE !!" mais, hum, je m'égare.
Je suis juste déçue d'avoir raté la dédicace de Nick Mason à Paris, car en juin 2011, j'aurais vu 3 membres du Floyd, mais il manquera ce satané coureur automobile...

Ah la dédicace de Nick à la fnac des Champs Elysées, j'en ai gardé un excellent souvenir :

J'y suis allée avec mon fiston de 2 ans à peine, dans la poussette. 3/4 d'heure d'attente dehors quand enfin, on entre et je commence à apercevoir Nick ! Et c'est là que mon fiston, fatigué d'attendre dans la poussette, se met à pleurer, à mon grand désespoir. C'est alors qu'un des mecs de la sécurité le voit, nous voit et nous fait signe de passer, devant les autres, pour éviter que le gosse ne pique sa crise. Merci fiston ! Grâce à toi, j'ai pu parler à Nick... de toi !

En nous voyant il me fait :

- He's not a fan yet (Il n'est pas encore fan)
Je lui répond

- Yes he is ! But he is tired. (Oui oui, il l'est, mais il est fatigué)

Nick :
- I'm tired too, but I'm not crying (Moi aussi je suis fatigué, mais je ne pleure pas). Et là tout le monde rigole.

J'ai trouvé ça excellent. Du coup, il m'a signé mon bouquin, on a pris une photo et hop, le tour était joué. J'étais aux anges.

Il est revenu à Paris en 2007 pour le salon de l'automobile de collection, et là re-autographe, sur l'affiche de Roger à Magny Court.

L'humour anglais, je suis fan.

Sinon respect à toi avec tes 22 ans de floydisme aigu et à tous ceux qui en cumulent bien plus... Je sais pas vous, mais moi je me sens tellement floydienne que je me dis qu'il faudrait l'inscrire sur ma carte d'identité ! et les albums limite je n'ai même pas besoin de les écouter car je les connais par coeur et ils sont toujours là. Enfin je sais pas si vous voyez c'que j'veux dire...

C'était en 1973 (putain... ), ma soeur s'est pointé avec dark side. J'avais huit ans.

Mon frangin est devenu fan tout de suite et a acheté tout le reste.
Moi je m'écoutais sans retenue les deux compils des beatles (rouge et bleue) sur ma charrue mono orange.

Ummagumma me foutait les jetons.
Mon frère adorait balancer careful pour me stresser. (j'étais trrrrrès sensible).

Comme un grand frère a souvent le veto sur la hi-fi familiale, je me suis goinfré les albums du floyd en long, en large et en travers jusqu'à the wall.

Le single des rubettes dans une main, the wall dans l'autre, je me suis dit qu'au kilo, je devais être gagnant.
Pour sûr, la claque !
Mon frangin illico dégote une place pour aller voir le fameux concert à Londres.

PLeurs, pleurs, rage, rage... Ben non, rien à faire, trop jeune pour aller au pays des punks...
Cette année là, il y en a de trop et en plus ils haissent pink floyd.
Les cons.

Bref, je deviens Watersien obsessionnel.
Chaque fois que je vois des vers, ou un mur, je suis dans le trip !!!
J'ai envie de casser la télé, et la foutre par la fenêtre, mais mon père me rappelle que je suis qu'un trou du cul et que je ferai mieux de réviser mon bac.

Je deviens guitariste, et du coup, je me rends compte que Gilmour n'est pas manchot.
Je commence ma période "démon/ange" sur l'épaule, un coup Waters, un coup Gilmour....

Désespéré, mon frangin m'abandonne les vinyls que je sacrifie sur mon Teppaz.
Aujourd'hui, on doit voir à travers !

Voilà, ca fait plus de 35 ans que je baigne dedans et je dois avouer que ca m'a sacrément aidé pour le boulot. Je suis musicien et toujours sous influence du groupe quoi que je fasse.

Pour l'anecdote, j'ai vu Waters un jour attablé à un café dans le marais parisien, avec sa femme et sans doute des musiciens.
J'étais dans les embouteillages, et là, je le vois à deux mètres de moi.
Estomaqué !!! Pas un son ne sort de ma bouche.
Derrière ca klaxonne dru.
Je dis "hey", il regarde en l'air, absorbé par l'architecture de l'immeuble d'en face. Il ne m'entend pas.
TUUUUT TUUUUT, je stresse, ca pousse derrière et je me casse.
Qu'est ce que j'aurais bien pu dire....

laeti a écrit:

....et le pire a été quand je me suis tatouée tout le flan droit avec un mix de toute les pochette de PF !!!

ah ben c'est malin ca...

maintenant on veut voir ......

zabaka a écrit:

et les albums limite je n'ai même pas besoin de les écouter car je les connais par coeur et ils sont toujours là

Ah bah oui, complètement... chaque jour quand je cherche un disque à mettre je passe devant mon étagère Pink Floyd mais je finis par ne jamais en mettre (ou rarement) car j'ai l'impression de déjà tout connaître par coeur. Mais l'autre fois, je me suis réécouté Is There Anybody Out There (le live) et ça m'a confirmé que j'étais bien fan encore, c'est juste que comme tu dis on a plus forcément besoin de les écouter comme avant. Aujourd'hui, je me suis juste écouté Dogs version In The Flesh by God#3 Carin !

Citation :

Je dis "hey", il regarde en l'air, absorbé par l'arcitecture de l'immeuble d'en face. Il ne m'entends pas.
TUUUUT TUUUUT, je stresse, ca pousse derrière et je me casse.
Qu'est ce que j'aurais bien pu dire....

Bah j'sais pas, ça : "you, yes you ! stand, still laddie !"

EDIT : n'empêche si je rencontrais David, qu'est-ce que je pourrais bien lui dire déjà qu'en novembre je passerai près de l'Astoria...

voir The Wall joué en live par son divin créateur. [/quote]



Attention Free Four, quand tu ne mets pas de majuscule à "créateur", tu blasphèmes !!!!!

Je vais m'écouter 3 fois Radio KAOS ce soir en pénitence.

Free Four a écrit:

Je vais m'écouter 3 fois Radio KAOS ce soir en pénitence.

Comment fais-tu ?
Enfin je veux dire seulement 3 fois ?

Voir plus si affinités

Ça fais sisir de lire vos histoires et c'est marrant que toutes générations confondues (enfin des quelques commentaires) on remarque que cette rencontre s'est faite entre 10 et 14 ans... En plus ça m'a rappelé des événements similaires a vos story (les "t'ecoutes une musique de grand père", l'epluchage de la pochette de THE WALL,....) La seule grosse différence avec vous est que le concert de RW sera le premier concert d'un des membres de PF pour moi... (PS : ma plus grande tristesse est de n'avoir jamais vu Gilmour qui,pour moi off course !, reste et restera une icône en espérant qu'il refasse surface pour un ultime concert.... Je veux le voir "come on David !") @+ avec d'autres témoignages [left]

j'avais 15 ans, grand fan de supertramp, dire straits, police... je discutais avec un ami de mes gouts musicaux. je me souviens lui dire : "ce que je prefere, ce sont les longs morceaux ! "
sa reponse: "ben ecoute pink floyd, ca devrait te plaire"
quelques jours plus tard je decouvre shine on, pigs, et le ping de echoes...
1 an plus tard je me prend la claque de ma vie au concert de chantilly !
j'ai pink floyd in the flesh...