Ce soir, Lundi 27/02/12, behind the wall sur Direct Star 23H45

La vidéo est dispo en replay ici (pour mon plus grand plaisir) :
http://videos.arte.tv/en/videos/pink_floyd_behind_the_wall-6876908.html

Je crois que ça se passe de mots. Je suis allé au hasard à la 64e minute et j'ai entendu de suite un "Roger Waters a finalement quitté le groupe en 1995". Je mets le curseurs quelques minutes avant : j'entends alors rapidement une pseudo musique floydienne typée RLH (mais pas du Floyd hein) sur des images de PULSE, alors que la narratrice parle de la tournée The Wall.

J'ai arrêté la vidéo car ça m'a suffit. Phénoménal, ce documentaire.
Je viens d'aller me renseigner sur la réalisatrice, elle est notamment spécialiste de Lady Gaga... ça explique tout. Franchement, si c'est ce genre de personnes qui "assure la postérité" des Floyd, on est pas dans la merde... quelle époque, mon dieu...

@ Brian : sérieux, ils ont vraiment été jusqu'à parler de l'effondrement des fauteuils dans la tournée Division Bell ? mais c'est énormous

Les seules images inédites (enfin, que je n'avais jamais vues), c'est les reportages télé sur le lendemain du concert de Venise (et l'état lamentable de la ville) et les gradins effondrés à l'Earls Court. Et puis éventuellement des images d'interviews de Roger en 2002 pour sa tournée européenne.
Le reste ? On a des images du Set The Controls à la BBC en 68, un peu de Venise, et du Pulse (sans le son).

Voici des mots jamais prononcés dans ce documentaire : "A saucerful of Secrets", "More", "Ummagumma", "Atom Heart Mother", "Echoes", "Shine On", "Animals", "Division bell", "Meddle".

Voici des mots prononcés dans le documentaire : "LSD, drogues, marijuana, LSD, drogues, LSD, hallucinations, LSD"

Vous êtes sûrs que vous n'avez pas confondu avec Enquêtes Exclusives?

Ils m'énervent avec leur accent français pour dire Roger Waters !
J'ai été choquée aussi pour le "Roger Waters a quitté le groupe en 1995", mais comme c'était juste en direct à la télé, je me suis dit que j'avais mal entendu... Eh ben non apparemment.

Marsu a écrit:

La vidéo est dispo en replay ici (pour mon plus grand plaisir) :
http://videos.arte.tv/en/videos/pink_floyd_behind_the_wall-6876908.html

@ Brian : sérieux, ils ont vraiment été jusqu'à parler de l'effondrement des fauteuils dans la tournée Division Bell ? mais c'est énormous

Oui je suis sérieux ! Anecdote que toute personne s'étant un peu intéressé au groupe connait .... J'avais vu les images sur un reportage datant de 1996 ... Mais dans un reportage censé parler de Pink Floyd je ne vois absolument pas l’intérêt d'énumérer cela sinon créer du sensationnel ...
Ce n'est en tout cas si je n'étais pas un "initier Floydien" pas le genre de doc qui m'aurait fait aimer Pink Floyd !

Jujufloyd a écrit:

Voici des mots prononcés dans le documentaire : "LSD, drogues, marijuana, LSD, drogues, LSD, hallucinations, LSD"

Et "problèmes de cocaïne" aussi... Histoire qu'on ait BIEN compris que c'était des méchants garçons qui pensaient qu'à se droguer...

bref, le journalisme d'aujourd'hui....

Personnellent j'ai acheté le BR à 10 € et je l'ai trouvé intéressant car le reportage évoque l'ambiance de l'époque sur un fond de Pink Floyd.
Rien que pour la nostalgie des années 60/70, ce reportage nous montre bien l’insouscience de l'époque.
Je ne regrette pas mon achat.
bises à tous

Je n'ai rien contre les Australian Pink Floyd mais le fait de passer des vidéos de leurs concerts sur un documentaire des Floyds je trouve ça complètement ridicule.

Je passe mon tour pour commenter ce documentaire. La seule chose que je retiens de Behind the Wall, c'est que Roger à quitté Pink Floyd en 1995.

tom59 a écrit:

Je passe mon tour pour commenter ce documentaire. La seule chose que je retiens de Behind the Wall, c'est que Roger à quitté Pink Floyd en 1995.

Mais c'est exact, d'ailleurs le mec ayant pondu ce documentaire est le même qui devant Roger annoncait qu'il avait adoré son concert avec Pink Floyd en 1988 : c'est un connaisseur !

Et c'est aussi lui qui a fait signer Pulse à Roger

Je vous trouve un peu dur quand même. Bon c'est vrai que l'absence de notes de musique de Pink Floyd est limite grotesque, mais le film est volontairement accés sur la période Underground londonien, sur la génèse du groupe, sur les années Barret. Certes les membres de ce forum sont nombreux à ne pas idolatrer cette période du Floyd, mais pour ma part c'est le cas. Je considère Barret comme le génie qui a fait naître Pink Floyd et qui en a créé la première pépite, tout un univers que les 4 Floyd post Barret ont pu décliner et explorer pendant les 15 années suivantes. Wright et Gilmour sont tellement proches de l'esprits et du style de Barret... Pour moi ce fut un plaisir de voir ce film malgré tout, même si il est truffé d'approximations, d'erreurs, de lieux communs sur la période psychédélique, et sur cette facheuse tendance à parler autant des drogues. Malgré tout, cela a été fatal à Syd. On peut comprendre cette orientation simpliste et un peu carricaturale. Car il parle aussi pas mal de musique, surtout des premiers concerts du Floyd à l'UFO.

D'accord avec toi bonnet rouge.
Je trouve les autres Floydiens également un peu dur par rapport à ce reportage.
Mais bon c'est comme ça.

ben moi j'me suis endormi devant.......

En fait c'est plutôt la deuxième grosse partie du documentaire qui me chagrine... Ça donne vraiment l'impression d'un ensemble de qualité inégale.

C'est clair que la période sur Syd est plutôt bien présentée avec des anecdotes intéressantes, mais après... seulement 25 minutes pour la période progressive, absolument rien sur certains albums dont Animals (qui a une sacré importance dans le déclin du groupe).

A ce moment la, autant changer le nom du documentaire et se focaliser sur Syd, quitte à laisser la période Gilmour de coté.

tom59 a écrit:

A ce moment la, autant changer le nom du documentaire et se focaliser sur Syd, quitte à laisser la période Gilmour de coté.

D'accord avec ça. Si tu coupes ou remontes la dernière partie et rebaptise le tout "Syd Barrett... quelque chose", alors le docu se tiendrait à peu près. Sauf que, quand même, le traitement du sujet resterait un peu trop dans le racoleur bas de gamme avec erreurs factuelles et présentation biaisée.

Sinon, à titre personnel, c'est la première fois que je vois une groupie des Floyd interviewée. Tous les groupes célèbres de l'époque (encore maintenant je suppose) avaient dans leur sillage un petit cheptel de jeunes filles désireuses d'offrir leurs trous aux idoles. Mais, contrairement aux Stones ou à Led Zep, la composante "sex" de la triade sex, drug and rock'n'roll n'a pas été très médiatisée pour les Floyd. J'ai lu sur un autre forum que, paraît-il, Pink Floyd était réputé à une époque pour ses orgies mais moi j'en avais jamais entendu parlé avant ça

tom59 a écrit:

En fait c'est plutôt la deuxième grosse partie du documentaire qui me chagrine... Ça donne vraiment l'impression d'un ensemble de qualité inégale.

C'est clair que la période sur Syd est plutôt bien présentée avec des anecdotes intéressantes, mais après... seulement 25 minutes pour la période progressive, absolument rien sur certains albums dont Animals (qui a une sacré importance dans le déclin du groupe).

A ce moment la, autant changer le nom du documentaire et se focaliser sur Syd, quitte à laisser la période Gilmour de coté.

Au passage j'ai détecter une autre coquille que je n'ai pas noté dans les comentaires précédents. "Pour la tournée The Wall, Wright a été embauché comme musicien de tournée en tant que bassiste !!" C'est tellement énorme comme bétise qu'on a vraiment l'impression dans un cas comme ça que la traduction des interviews a été sous-traitée à quelqu'un qui ne connaissait rien à l'histoire du groupe...

On est d'accord sur le fait qu'il n'y a aucune cohérence sur le contenu du dernier tier du film. Mais ça n'en fait pas forcément un film à fuir absolument. Il faut éviter de s'attacher aux détails, et le voir pour se plonger dans une ambiance, dans le contexte général d'une époque.

A voir et à ne pas garder... Quoique le collectionneur compulsif que je suis ne pourra sans doute pas l'éffacer de son disque dur.